CAMPBELL : TESTÉS... ET APPROUVÉS !
Actualité publiée le 01/06/2016
LE SAMEDI 28 MAI
Ce week-end, les bébés ont passé le test de Campbell (à ne pas confondre avec Naomi, le test de beauté, c'était il y a quelques jours;)... Bonne nouvelle, ils n’ont pas qu’un physique, ils ont aussi un cerveau et du tempérament… Reste à savoir lequel maintenant…
La météo étant favorable, le test s'est déroulé au fond du jardin, dans l'ancien potager, recoin encore inexploré des mini truffes. Il fallait effectivement un terrain neutre pour éviter de se laisser perturber par des odeurs connues et de fausser le test. Les passages se sont effectués dans l’ordre suivant, aléatoire en fonction des siestes de chacun (on n’allait quand-même pas les réveiller !!) : Madame Bovary, Merlin, Mozart, Marguerite, Myrtille et Marcus.
Le test s'est déroulé en 5 exercices (pour en savoir plus, consulter l’article sur le test de Campbell) qui visaient à jauger du degré d’adaptation sociale du chiot, de son indépendance vis-à-vis de l’humain, et de sa capacité à accepter d’être contraint par lui.
Avant d'en venir aux résultats, il est important de préciser que ce test ne doit en aucun cas être pris comme seul critère pour définir le caractère d’un chien adulte en devenir, les conditions dans lesquelles il est effectué étant toujours soumises à variation.
Il peut tout au plus fournir des indications, à appréhender avec beaucoup de précautions pour éviter d’induire et d’ancrer un comportement non souhaité chez son chien. L’effet Pygmalion, en l’occurrence ici, l’effet Pygmalion inversé (l’effet Golem) s’observe fréquemment chez le maître et son chien. Exemple : mon chiot oppose une résistance forte à la main de l’homme, donc il est dominant. S’il est dominant, il est agressif et s'il est agressif, il peut mordre, je vais donc développer une hypervigilance face à ce comportement non désiré que je redoute et sans le vouloir, je vais provoquer l’effet inverse de ce que je recherche (=la morsure). Au lieu de calmer et d’apaiser mon chien je ne vais faire que l’inquiéter et le stresser (n’oublions pas que le maître est le référent « Number one » du chien, c’est lui qui donne le « la » et conditionne le chien). La peur n’évite pas le danger, pire ici, elle le provoque.
Prudence donc avec la stigmatisation...
Faits marquants observés chez nos petits lauréats :
-Tous sont venus vers l’examinateur (accessoirement mon mari;) promptement, gaiement, la queue haute et remuante en réponse aux appels de langue, à la voix et au clappement des mains. Certains semblent d’ailleurs déjà, connaître leur petit nom…
-Tous ont suivi l’examinateur, qui avançait sans les appeler. Certains le suivaient même d’un peu trop près puisque leur but était de grignoter les lacets des chaussures (Marguerite la chipie pour ne pas la citer)… Alors que d’’autres (Myrtille et Marcus) plus facilement distraits, ont suivi quelques secondes puis se sont laissés divertir par une piste… (petits chasseurs en herbe ?...)
-Aucun d’entre eux n’a vraiment apprécié d’être maintenu fermement sur le dos… En même temps, voici les limites du test de Campbell : qui pourrait apprécier d’être mis dans une position inconfortable et insécure (se mettre sur le dos, c’est être à la merci de l’ennemi), surtout quand on est un descendant du loup, et qu'instinctivement on doit être continuellement sur le qui-vive pour assurer sa survie. Les petits « louveteaux » l'ont bien compris, cela étant, tous ont eu la même réaction au bout de quelques secondes : après avoir essayé de se débattre à la seule force de leurs petites papattes, sans griffer et sans mordre, ils se sont immobilisés, attendant la « délivrance » avec résignation.
A contrario, lorsqu’ils ont été soulevés par le ventre, dans une position déjà plus confortable, ils étaient tous à la cool, en regardant ce qui se passait autour d’eux : « Hein, ah oui, vous êtes en train de me tester là… Oui… Soit… L'humain est bizarre parfois... Regardez la nature est belle… ».
Résultats et mentions :
Sans grande surprise, nous n’avons a priori pas de chiens « sociopathes » dans la nichée ;)
Tous ont été "reçus" avec la mention TB avec une majorité de réponses B et C. Pour rappel, les réponses B concernent les chiens ayant une bonne aptitude au dressage, même si fougeux dans leur jeunesse et ayant une petite tendance à l’entêtement. Rien de surprenant puisqu'on parle bien ici de cockers dont la réputation de cabotin n'est plus à faire. On en profitera d'ailleurs pour le répéter ici : l'éducation du cocker doit être ferme et souple à la fois et mise en place dès son arrivée à la maison. Les réponses C quant à elles, montrent une bonne réceptivité et d'excellentes capacités d'adaptation, à condition de mettre sa main de fer dans un gant de velours... Interdiction de craquer sur son air de "chien battu" !
Bref, la fratrie semble donc composée de chiots équilibrés, stables et adaptables qui feront de parfaits chiens de famille. Ce qui n'est pas forcément un scoop à La Taquinière : ayant passé de longues heures et des jours entiers à les observer, à les caresser et à jouer avec eux, nous connaissions déjà les traits de caractère de chacun. Ce test n’a finalement rien révélé en soi, il a plutôt confirmé des impressions déjà senties et surtout, a montré des petites boules de poils bien sociabilisées, bientôt prêtes à rejoindre leurs familles pour apporter toute la gaieté et la bonne humeur, qui les caractérisent tant :)
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Ce week-end, les bébés ont passé le test de Campbell (à ne pas confondre avec Naomi, le test de beauté, c'était il y a quelques jours;)... Bonne nouvelle, ils n’ont pas qu’un physique, ils ont aussi un cerveau et du tempérament… Reste à savoir lequel maintenant…
La météo étant favorable, le test s'est déroulé au fond du jardin, dans l'ancien potager, recoin encore inexploré des mini truffes. Il fallait effectivement un terrain neutre pour éviter de se laisser perturber par des odeurs connues et de fausser le test. Les passages se sont effectués dans l’ordre suivant, aléatoire en fonction des siestes de chacun (on n’allait quand-même pas les réveiller !!) : Madame Bovary, Merlin, Mozart, Marguerite, Myrtille et Marcus.
Le test s'est déroulé en 5 exercices (pour en savoir plus, consulter l’article sur le test de Campbell) qui visaient à jauger du degré d’adaptation sociale du chiot, de son indépendance vis-à-vis de l’humain, et de sa capacité à accepter d’être contraint par lui.
Avant d'en venir aux résultats, il est important de préciser que ce test ne doit en aucun cas être pris comme seul critère pour définir le caractère d’un chien adulte en devenir, les conditions dans lesquelles il est effectué étant toujours soumises à variation.
Il peut tout au plus fournir des indications, à appréhender avec beaucoup de précautions pour éviter d’induire et d’ancrer un comportement non souhaité chez son chien. L’effet Pygmalion, en l’occurrence ici, l’effet Pygmalion inversé (l’effet Golem) s’observe fréquemment chez le maître et son chien. Exemple : mon chiot oppose une résistance forte à la main de l’homme, donc il est dominant. S’il est dominant, il est agressif et s'il est agressif, il peut mordre, je vais donc développer une hypervigilance face à ce comportement non désiré que je redoute et sans le vouloir, je vais provoquer l’effet inverse de ce que je recherche (=la morsure). Au lieu de calmer et d’apaiser mon chien je ne vais faire que l’inquiéter et le stresser (n’oublions pas que le maître est le référent « Number one » du chien, c’est lui qui donne le « la » et conditionne le chien). La peur n’évite pas le danger, pire ici, elle le provoque.
Prudence donc avec la stigmatisation...
Faits marquants observés chez nos petits lauréats :
-Tous sont venus vers l’examinateur (accessoirement mon mari;) promptement, gaiement, la queue haute et remuante en réponse aux appels de langue, à la voix et au clappement des mains. Certains semblent d’ailleurs déjà, connaître leur petit nom…
-Tous ont suivi l’examinateur, qui avançait sans les appeler. Certains le suivaient même d’un peu trop près puisque leur but était de grignoter les lacets des chaussures (Marguerite la chipie pour ne pas la citer)… Alors que d’’autres (Myrtille et Marcus) plus facilement distraits, ont suivi quelques secondes puis se sont laissés divertir par une piste… (petits chasseurs en herbe ?...)
-Aucun d’entre eux n’a vraiment apprécié d’être maintenu fermement sur le dos… En même temps, voici les limites du test de Campbell : qui pourrait apprécier d’être mis dans une position inconfortable et insécure (se mettre sur le dos, c’est être à la merci de l’ennemi), surtout quand on est un descendant du loup, et qu'instinctivement on doit être continuellement sur le qui-vive pour assurer sa survie. Les petits « louveteaux » l'ont bien compris, cela étant, tous ont eu la même réaction au bout de quelques secondes : après avoir essayé de se débattre à la seule force de leurs petites papattes, sans griffer et sans mordre, ils se sont immobilisés, attendant la « délivrance » avec résignation.
A contrario, lorsqu’ils ont été soulevés par le ventre, dans une position déjà plus confortable, ils étaient tous à la cool, en regardant ce qui se passait autour d’eux : « Hein, ah oui, vous êtes en train de me tester là… Oui… Soit… L'humain est bizarre parfois... Regardez la nature est belle… ».
Résultats et mentions :
Sans grande surprise, nous n’avons a priori pas de chiens « sociopathes » dans la nichée ;)
Tous ont été "reçus" avec la mention TB avec une majorité de réponses B et C. Pour rappel, les réponses B concernent les chiens ayant une bonne aptitude au dressage, même si fougeux dans leur jeunesse et ayant une petite tendance à l’entêtement. Rien de surprenant puisqu'on parle bien ici de cockers dont la réputation de cabotin n'est plus à faire. On en profitera d'ailleurs pour le répéter ici : l'éducation du cocker doit être ferme et souple à la fois et mise en place dès son arrivée à la maison. Les réponses C quant à elles, montrent une bonne réceptivité et d'excellentes capacités d'adaptation, à condition de mettre sa main de fer dans un gant de velours... Interdiction de craquer sur son air de "chien battu" !
Bref, la fratrie semble donc composée de chiots équilibrés, stables et adaptables qui feront de parfaits chiens de famille. Ce qui n'est pas forcément un scoop à La Taquinière : ayant passé de longues heures et des jours entiers à les observer, à les caresser et à jouer avec eux, nous connaissions déjà les traits de caractère de chacun. Ce test n’a finalement rien révélé en soi, il a plutôt confirmé des impressions déjà senties et surtout, a montré des petites boules de poils bien sociabilisées, bientôt prêtes à rejoindre leurs familles pour apporter toute la gaieté et la bonne humeur, qui les caractérisent tant :)